Réseau Plusieurs négoces sont sortis d'Actura
La fusion d'Agridis et de D'Clic, pour former Actura, a généré plusieurs départs de négoces qui ont rejoint d'autres groupements d'achat.
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Ils seraient au moins une douzaine de négoces à la taille significative à ne pas continuer avec Actura. Auxquels s'ajoutent des toutes petites structures qui étaient membres du réseau breton Proxagri qui avait rejoint Agridis. Ce réseau n'existe plus et ses adhérents ont adhéré directement, pour la très grande majorité, au nouveau réseau né de la fusion d'Agridis et de D'Clic. Au global, l'ensemble des structures ayant quitté Actura représente pour celui-ci une perte de 30 à 35 millions d'euros de chiffre d'affaires.Parmi cette douzaine de négoces, on retrouve des filiales de coopératives que le nouveau règlement intérieur ne permet pas de se maintenir dans la nouvelle organisation. En effet, dans la mesure où les maisons mères de ces filiales sont adhérentes à un autre groupement d'achat, leur adhésion à Actura est rendue impossible.Les filiales d'Agrial et de Terrena chez AgrihubDe ce fait, plusieurs entreprises du groupe 253, groupement d'achat qui avait rallié D'Clic en 2010, ont dû quitter la nouvelle organisation. Elles sont filiales de Terrena, comme Anjou Maine céréales, Bellanné, Boucheron, Marché-Perrochon, Néolis, ou d'Agrial, telle Hautbois. Deux groupes coopératifs rattachés à Agrihub, en direct pour Agrial et via Catélys pour Terrena. Il y a aussi la société Ceneray, filiale de la CAPL à Thouarcé, adhérente de l'union d'appro 3A auprès de laquelle le négoce réalise désormais ses achats.Quant aux filiales d'Agrial et de Terrena, elles ont rejoint au 1er novembre la centrale Agrihub via leurs pôles régionaux. Ainsi, pour le volet administratif, celles de Terrena s'appuient sur l'union Catélys et Hautbois sur Agrial. Sinon, elles ont à faire directement à Agrihub sur le plan opérationnel (référencement, choix de produits, échanges techniques…).De leur côté, Piednoir et Tijou, qui ont déjà quitté à ce jour le groupe 253, ont préféré rejoindre le réseau AA (membre de Symphonie). Au final, il resterait huit négoces du groupe 253 dans Actura.« Surpris du choix fait »Ce groupe 253 existe encore et sera sûrement appelé à évoluer en 2016, le temps que les engagements autour de certains dossiers arrivent à leur fin. Toutefois, les flux de phytos, semences hybrides et agroéquipement sont désormais contractés auprès des nouvelles centrales d'achat.Comment sont perçues ces évolutions plus ou moins subies ? Si Jean-Louis Frapin, dirigeant d'Hautbois et cogérant du groupe 253, reste dans l'observation des déroulements à venir, Pierre Guy, autre cogérant du groupe 253 et dirigeant d'Anjou Maine céréales estime « avoir été surpris du choix qui a été fait, mais notre propre évolution fait que cette situation nous satisfait au final ».
Hélène Laurandel
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